C’est jamais facile de se remettre devant son établi quand l’angoisse de la toile blanche vous a mis K.O. depuis un long moment, et que vous n’avez toujours pas trouvé la force, ni le courage de vous relever…j’étais noyé dans cette angoisse, un peu par paresse, toujours cette tendance à la procrastination, j’avais besoin de me laisser couler, d’aller jusqu’au fond de ce moment d’introspection, de remise en question, de cette période de paresse somme toute utile.
L’angoisse de la page blanche
Il m’a fallu toucher le fond, m’inspirer de ces avions en difficulté pour faire un « touch and go ».
Pourtant devant mon angoisse de la toile blanche, j’ai décidé de recommencer petit, enfin pas par les émotions ou l’engagement mais par le médium. Feuille blanche, encre noire, encre rouge, musique douce, chargée d’émotion…et patatra me voilà parti pour faire de belles « cagades » comme on dit de part chez moi.
Une nuit de sommeil et un peu de persévérance, et finalement j’ai réalisé ces deux dessins qui m’ont remis le pied à l’étrier, enfin j’espère.