De l’avantage d’avoir un infographiste à la maison

Je parlais, il n’y a pas si longtemps que cela, ici même, de la difficulté pour l’artiste 2.0 de porter les différentes casquettes pour réussir à communiquer et à être présent sur la toile de façon efficace. Créer est déjà un travail en soi, malgré les réflexions que certains se permettent devant le travail des artistes, je ne suis pas le seul à subir les « ça c’est facile à faire, je te fais le même quand tu veux » (souvent là, j’ai envie de répondre : « tiens voilà du matos fais-toi plaisir »), alors les autres casquettes n’échappent pas à cette loi immuable, chacune représente un métier, un vrai. Il n’est pas donné à tout le monde de pouvoir maîtriser tous les métiers énumérés dans un précédent article. Je n’en ai pas la prétention, et malgré ma bonne volonté, il y aura toujours des choses que je ne pourrai pas faire parce que je n’en suis pas capable.

Je suis chanceux, je vis avec un infographiste

Tout ça pour dire, que je suis quelqu’un de chanceux, ouais le but n’était pas de faire pleurer dans les chaumières. Ma tendre moitié a fait des études de beaux arts, spécialisation infographie. Une chance énorme pour moi qui suis un artiste récupérateur recycleur autodidacte. Alors, quand j’ai besoin d’un regard extérieur, quand je stagne, quand j’ai l’impression de faire fausse route, quand une proportion me parait erronée, je n’ai pas besoin de chercher très loin, j’ai un œil critique quasi sous la main (oui, parce que souvent quand je suis dans mon atelier, ma moitié est dans le jardin).

Un nouveau souffle à ma carrière artistique

Quand, j’ai décidé de me donner un coup de fouet pour essayer d’offrir un nouveau souffle à ma carrière artistique, j’ai commencer par chercher quelques mots qui pourraient définir mon style artistique. Même si mettre peu de mots peut sembler réducteur, il me semble important d’avoir une accroche rapide et efficace afin de pouvoir amorcer une discussion sur son art, et l’art en général. J’ai cherché, et même si à mes débuts mon art n’était qu’abstrait, il ne me représentait pas entièrement, je me suis posé et j’ai essayé de me définir. J’ai regardé autour de moi et j’ai vu toutes ces choses que j’avais récupérées à droite et à gauche, en attente de devenir quelque chose. La petite ampoule s’est allumée, voilà je suis « un artiste plasticien récupérateur recycleur », cela colle aussi à ma philosophie de vie, essayer d’avoir le moins d’impact sur la planète, sur l’environnement. Je me sens bien dans cette définition, même si je n’aime pas trop ranger les gens dans des cases, mais bon , il faut bien un point de départ.

Je me suis imaginé comme une marque

Et puis, je me suis imaginé comme une marque à part entière. Une bonne marque a un bon logo. J’ai beau être né avec une âme d’artiste, je ne sais pas faire un logo, c’est un métier dont je ne maîtrise aucune des facettes. Donc, je me suis tourné vers mon cher et tendre et je lui ai demandé : « mon loulou, tu me fais un logo ». Ni une, ni deux, il ouvre son ordinateur, il démarre son petit logiciel « trop compliqué » pour mes neurones technico-hermétiques. Il me demande quelques idées, des couleurs, ma signature en bas des tableaux, il travaille, boit un café, s’y remet, j’entends le cliquetis des touches et de la souris, un autre café avec un petit biscuit, encore plein de cliquetis et Ta Dam:

logo+web

L’avantage d’avoir l’infographiste à la maison, c’est qu’il me connait bien, qu’il connait très bien mon art, du coup je me reconnait à 100% dans ce logo. Mes premiers tableaux étaient dans des tons de noir, rouge et blanc avec de l’énergie dans les tracés. Ce logo, c’est bien moi en tant qu’artiste, depuis mes débuts, que je ne renierai jamais, l’artiste que je deviens et mon futur que je dois encore écrire. Bien entendu, j’ai eu droit au service complet, logo avec site web, logo seul, papier à en-tête, carte de visite…

Maintenant à moi de jouer…

Olivier

Laisser un commentaire

Revenir en haut de page