Quand l’artiste démarre sa carrière, où du moins, tente de faire décoller sa carrière afin de pouvoir en vivre, il faut communiquer. Il faut être présent sur « la toile », site internet, blog, vidéo, site marchand, réseaux sociaux, qui ne cessent de se multiplier.
L’artiste 2.0 doit donc être de partout, sur tous les fronts. Il ne peut plus se contenter d’être un simple artiste, et attendre que les amateurs d’art se bousculent devant son atelier.
L’artiste 2.0 doit porter de nombreuses casquettes, attaché de presse, biographe, technicien, analyste programmeur, informaticien, organisateur d’événements, animateur, commerçant, commercial…la liste est tellement longue que j’en ai sûrement oublié. Le risque de porter cette multitude de casquettes est de se perdre définitivement dans des méandres vous éloignant de votre métier premier : Artiste.
Quand l’artiste débute, sauf cas particulier, il n’a pas les moyens de s’offrir les services de professionnels divers et variés pour épauler l’artiste dans sa quête de clients, alors il doit savoir gérer ses priorités. Surtout, il faut savoir endosser la bonne casquette au bon moment. Pour cela, il n’y a pas de solutions miracles, il faut savoir gérer son temps, il faut savoir s’organiser, établir des plannings. Pour ma part, je m’organise avec un agenda classique, version papier, parce que le papier me rassure, mais il existe des versions en ligne très efficace aussi. Je suis 2.0 mais pas trop, rien ne vaut d’aller au contact des gens, des amateurs d’art, malgré ma timidité. D’ailleurs, je vais bientôt commencer à réaliser des vidéos sur mes créations et étendre ma visibilité sur Youtube.
Alors oui, un artiste 2.0 ne peut faire l’impasse sur les moyens de communication offert par l’immensité d’internet. Il n’existe plus de frontières, plus de barrières pour faire voir ses œuvres à l’autre bout de la planète. Le risque, c’est la copie. Je ferais bientôt un petit billet d’humeur sur la copie. Etre copié c’est à double tranchant, c’est flatteur, pourquoi copier quelque chose de « moche », oui mais être copié, c’est voir la possibilité de vendre s’évanouir.
Alors oui, l’artiste 2.0 que je tente de devenir s’essaye aux divers moyens de communication, j’ai un compte facebook, un compte Twitter, un compte Instagram, un site (que vous êtes en train de lire), un compte Google+ (dont je cherche toujours de comprendre le sens et le fonctionnement). Mais voilà, tout cela me demande beaucoup de temps, et je ne suis jamais sur d’être efficace, seule certitude, je fais de mon mieux, et je le fais avec tout mon cœur et toute ma passion pour l’art.
Alors si vous êtes un jeune artiste, n’hésitez pas, communiquez.